La mémoire Musculaire :
En ces temps de confinement, beaucoup d’entre vous panique en ce qui concerne leur physique.
J’entends souvent des :
- « Je vais tout perdre, des années de travail qui vont partir en fumée ! »
- « Je vais me transformer en coton tige et mettre des années à tout reprendre ! »
Comme tout le monde, à cause du confinement notre physique régresse tant sur le visuel que sur la performance, ce qui est tout à fait normal !
Heureusement pour nous, le corps est une machine extrêmement bien pensée.
Je vais vous expliquer que la mémoire musculaire existe et qu’il n’y a aucune raison de paniquer, vous n’allez pas mettre 5ans à reprendre un physique bâti en 5ans.
Vous pouvez donc souffler et ne plus stresser en pensant au destin de votre shape.
Pour comprendre comment fonctionne ce mécanique, nous devons tout d’abord comprendre les fondamentaux de la structure des cellules musculaires.
Fondamentaux d’une cellules musculaires
Une cellule musculaire est différente de toutes les autres cellules du corps humain.
Chaque cellule musculaire possède non pas un (comme les autre cellules du corps humain) mais plusieurs noyaux (myonucléi), qui sont situés aux frontières externes de la cellule.
Chaque noyau contrôle une région de la protéine musculaire.
Les cellules musculaires sont aussi souvent appelées fibres musculaires.
Chaque fibre contient des unitées contractiles, des mitochondries responsable de l’ATP, des particules de graisses ainsi que du stock de glycogène.
L’addition Myonuculéaire
Lors d’un stimuli assez fort pour déclencher la croissance musculaire, les fibres musculaires se déforment et déclenchent une activité chimique.
Les fibres libèrent alors des facteurs de croissances tel que l’IGF1 ainsi que les myokines qui servent de signal pour la réparation.
L’enzyme maîtresse des cellules musculaires (MTOR) qui permet de réguler la croissance musculaire envoie des informations aux gênes qui résident dans le noyau des cellules.
Pour rappel, les gènes se trouvent dans une molécule appelée (acide désoxyribonucléique) plus communément appelée ADN, qui se situe dans le noyau.
L’ADN est en fait une sorte de plan pour créer le corps tout entier.
Je rappelle aussi que les fibres musculaires possèdent beaucoup de noyaux (myonucléi).
Bon tout ce charabia, c’est bien beau, mais quel est le rapport avec la mémoire musculaire alors ?
On y vient !
Les noyaux des fibres musculaires (myonucléi) ne peuvent contrôler qu’une partit de la cellule que l’on appelle domaine myonucléaire.
Une fois que l’hypertrophie atteint un certain seuil, le nombre de noyaux doit alors augmenter pour permettre une croissance supérieure.
Cette augmentation du nombre de noyaux se fait par la cellule elle-même, ainsi que les cellules satellites.
Les cellules satellites sont des cellules souches inactives qui n’ont pas encore de rôle spécifique.
Elle s’activent lorsqu’il y as assez de stimuli lors d’un entrainement, et fusionnent sur l’endroit endommagé par la tension mécanique et ajoutent donc un nouveau noyau à la fibre musculaire ce qui augmentera alors la capacité à synthétiser encore plus de protéines musculaires et donc avoir des muscles plus gros.
Conclusion :
Pour en venir à ce que vous attendez le plus !
Le corps créer en quelque sorte un souvenir physiologique qui permet d’être mémorisé dans le cerveau.
Pour simplifier encore plus la chose, une fois que la fibre musculaire grossis et que le nombre de noyaux c’est multiplié.
Si on arrête la musculation ou le sport tout simplement, la fibre perd du volume mais le nombre de noyaux lui reste le même.
On aura donc plus de noyau même si la fibre s’est atrophiée et qu’elle revient à sont état d’origine.
Donc lorsque l’on reprendra une activité physique le corps mettra beaucoup moins de temps à retrouver sont meilleur niveaux car le muscle aura garder exactement le même nombre de noyaux qu’à sont meilleur niveau.